Lorsqu’on pratique le BDSM, il y a évidemment un système de domination et de soumission.
Il y a également une certaine discipline qui est réclamée au soumis. Lorsque ce dernier est vilain, qu’il se comporte mal ou qu’il fait une erreur, alors le maitre n’a pas d’autre choix que de le punir.
Qu’elles sont les punitions en BDSM ?
Pourquoi et quand punir son soumis ou sa soumise et quels outils utiliser ?
Petit tour d’horizon sur les bases de la punition !
Qu’est-ce que la punition en BDSM ?
Le maitre dicte sa loi dans le donjon ou dans la chambre à coucher. Il a donné des consignes que son soumis doit respecter, mais ce dernier n’en fait qu’à sa tête, ne comprend pas les ordres ou il s’y prend très mal. Il mérite donc une punition pour ne pas faire plus d’efforts ou pour être trop maladroit.
Bien sûr, tout cela n’est qu’un jeu de rôle et le soumis est mis volontairement dans des situations où il ne peut pas réussir ; ou bien il fait exprès d’être un mauvais soumis, pour qu’on lui donne la punition.
Il y a des punitions physiques bien sûr comme :
- La fessée
- Les coups de martinet
- Les décharges électriques
- L’enfermement dans une cage
- La mise en place d’une cage de chasteté
- Des coups de règles sur les doigts
- Un bondage dans une position désagréable
- Etc.
Puis il y a des punitions morales ou humiliantes
- Écrire 100 fois « je ne désobéirais pas à mon sublime maitre ».
- Une privation de sexe pendant un certain temps
- Rester au coin
- Nettoyer le sol
- Se coucher au sol et ne plus bouger
- Rester dehors nu dans le froid pendant quelques minutes
- Se faire uriner dessus
- Etc.
En réalité, il n’y a pas vraiment de limite aux punitions. Plus le maitre aura de l’imagination et plus les punitions seront originales voir même déjantées.
Pourquoi pratiquer la punition ?
Tout simplement pour conserver ce sentiment de domination pour le maitre et de soumission pour le soumis. Les deux partenaires sont là pour ça et la punition peut avoir une part primordiale dans de nombreuses relations ou expériences BDSM.
Le soumis ou la soumise aime provoquer leur maitre avec des comportements volontaires, pour démarrer le courroux de ce dernier. Il ne se fera pas prier pour trouver une punition adaptée. C’est souvent lors des punitions que l’on vit les moments les plus intenses.
Les provocations des soumis excitent le maitre qui peut avoir envie de frapper un peu plus fort. Ça tombe bien, le soumis voulait repartir avec les cuisses et les fesses bien rouges…
Quand et comment punir ?
C’est très difficile à dire… Tous les maitres ont leurs propres façons de faire. Il va punir parfois de manière juste, parce qu’il y a une erreur ou une provocation du soumis, mais il peut aussi punir de façon totalement arbitraire et injuste. Chacun son style…
C’est forcément sadique de punir quelqu’un qui cherche à tout faire correctement. Ça l’est encore plus quand le soumis fait parfaitement ce qu’on lui demande. Le soumis trouve du plaisir dans ces humiliations et dans le fait que son maitre soit imprévisible.
Dans une relation BDSM on retrouve souvent des fautes classiques, qui entraînent la punition. En voici quelques-unes :
- Regarder le maitre ou ses invités dans les yeux.
- Tutoyer le maitre.
- Parler alors que personne ne l’a autorisé.
- Couper la parole.
- Parler trop fort ou pas assez fort
- Être gênant pour le maitre (se trouver sur son passage au mauvais moment).
- Changer de position sans qu’on vous y invite.
- Mal réaliser une action demandée.
- Cacher un orifice que le maitre souhaité toucher.
- Etc.
Là encore, vous êtes libre d’imaginer toutes les fautes possibles, de créer des listes de choses à faire et à ne pas faire, afin de pouvoir punir le plus souvent possible. On peut aussi créer des niveaux de fautes, avec :
- La faute légère : Qui nécessite une punition légère, comme une petite tape sur les doigts ou l’écriture de lignes.
- La faute moyenne : Qui vous oblige à attacher le soumis et le laisser dans une position humiliante, ou même dehors sous la pluie...
- La faute lourde : Qui ne vous laisse pas d’autre choix que d’attacher le soumis et de lui claquer le fessier jusqu’à ce qu’il demande pardon.
Bien sûr, on va aussi pouvoir lui réclamer quelques faveurs sexuelles pour se faire pardonner. L’esclave va devoir s’appliquer et nous faire très plaisir, s’il ne veut pas prendre une autre punition.
Enfin, lorsqu’une punition est terminée, certains maitres font retomber la pression en récompensant leur soumis.
Bref, la punition est un outil très utile pour donner de la profondeur à notre jeu de rôle, c’est personnellement ce que je préfère…