Dresser sa soumise ou son soumis, ce n’est pas si difficile, il faut simplement avoir les bonnes méthodes.
Le BDSM est un partage. Lorsqu’on accueille un ou une novice pour lui faire découvrir le petit monde de la domination, il y a une période de dressage.
Certaines soumises seront dressées très rapidement, d’autres mettront toujours un peu plus de temps à bien intégrer les règles.
La communication est primordiale
Bien sûr, on dresse une soumise uniquement si cette dernière le souhaite. Le BDSM est un art de vivre pour certains, mais ça reste avant tout un jeu et tous les participants doivent accepter d’y jouer. On ne devient pas soumis ou soumise, sans avoir un minimum d’envie et d’intéressement.
Il faut donc discuter longuement pour savoir ce qui peut exciter la future soumise dans ce rôle. Certains maitres BDSM font passer de véritables interrogatoires psychologiques. C’est aussi un moyen de perturber, de titiller la curiosité, et de commencer à entrer dans le jeu.
Mettre en place le contrat
Vous devez clairement expliquer à votre soumise, qu’elle est en réalité le véritable maître du jeu. C’est elle qui décide de l’espace dans lequel le maitre pourra évoluer. Pour cela, on va mettre en place un contrat BDSM.
Il va contenir toutes les informations concernant les séances. C’est le maitre qui rédige le contrat, avec les règles qu’il souhaite instaurer, ainsi que les pratiques qu’il désire que sa soumise accepte. En revanche, la soumise va pouvoir décider d’ajouter des pratiques qu’elle veut subir, mais aussi interdire certaines actions dont elle n’a pas envie.
On peut négocier certaines pratiques avec elle, en lui expliquant clairement qu’elle pourra stopper la séance dès qu’elle le souhaite en prononçant le mot de sécurité. Dès que ce mot est prononcé, tout s’arrête. Lorsque les règles sont clairement établies, le dressage devient beaucoup plus simple, la soumise peut se relâcher plus facilement et se laisser guider.
La franchise et la confiance
Vous devez établir un climat de confiance permanent pour que votre soumise accepte plus facilement vos ordres et les pratiques que vous souhaitez mettre en place. La soumise peut ne pas respecter le contrat, elle en a le droit ! Il y a alors des punitions qui sont prévues.
En revanche, le maitre doit constamment avoir le contrôle et respecter les règles du jeu à la lettre. Si le mot de sécurité est prononcé, on arrête immédiatement. On ne continue jamais ! Dès que la soumise sent qu’elle est totalement en sécurité, que son maitre la respecte, alors elle sera beaucoup plus docile et n’aura aucune crainte à être poussée dans ses limites.
Ne lui cachez rien. Dites-lui tout ce que vous avez envie de faire. Être franc est sincère est une des clés du dressage de soumise.
Progressez étape par étape
Ne sortez pas l’artillerie lourde immédiatement. Les jeux doivent être progressifs. Les accessoires et les costumes sont cruciaux en BDSM. Si la soumise est un peu pudique, ne lui proposait pas d’être immédiatement nue avec un simple collier, privilégiez des tenues plus complètes, sexy mais pas humiliantes, pour qu’elle se sente belle et attirante.
Utilisez d’abord un martinet qui ne soit pas trop rude, mettez des petites frappes légères. Si vous souhaitez pratiquer le bondage, commencer avec des liens et des positions qui ne sont pas trop inconfortables. Votre soumise doit se sentir à l’aise pour se lâcher et se libérer de plus en plus.
Votre rôle est d’analyser ses réactions, puis en fin de séance, lors de l’aftercare, vous lui poserez des questions pour savoir ce qu’elle a aimé ou ce qu’elle n’a pas apprécié. Cela vous permettra de régler vos curseurs pour la prochaine séance.
Soyez ferme et créez un manque
Vous devez toujours montrer que vous êtes le dominant. Il faut que vous soyez fort et ferme à la fois, mais sans jamais être colérique. C’est évidemment un apprentissage aussi pour le maitre débutant. Tout le monde n’est pas un mâle alpha naturellement.
Restez toujours dans votre rôle. Vos attitudes, chacun de vos ordres, doivent inspirer l’autorité. Votre soumise doit vous craindre un peu, tout en se sentant rassuré d’être sous votre emprise. Chaque détail est important, c’est à travers eux que sa soumission et son obéissance vont se mettre en place.
Vous devez créer un manque. C’est vous qui dictez le tempo de la relation. Votre soumise doit être là pour vous dès que vous le souhaitez. Si vous ne vivez pas ensemble, elle doit répondre dans la minute à chacun de vos appels ou de vos messages. Si ce n’est pas possible, peu importe la raison, vous ne répondrez plus à ses messages. Elle doit courir après son maitre !
Il faut créer un manque, elle doit espérer que vous rappellerez très vite. Bien sûr, lorsque vous déciderez enfin de la rappeler, la séance pourra débuter par une punition si elle n’a pas été suffisamment réactive.
Donner des ordres précis
Comme pour le dressage d’un chien, le dressage d’une soumise débute simplement. Il faut donner des ordres clairs et simples. On va récompenser la soumise lorsqu’elle répond parfaitement aux ordres, ou bien la punir si elle ne fait pas correctement ce qu’on lui demande.
« Mets-toi à 4 pattes », « suce moi », « resserre les jambes », « garde les mains sur ta tête »… Il faut être concis et très clairs. On peut lui apprendre à reconnaitre des gestes, pour ne même pas avoir à parler. Progressivement, vous pourrez lui donner des ordres plus compliqués.
Pour quelle ait envie d’écouter le mieux possible, essayez de découvrir qu’elles sont les récompenses qui lui font plaisir. Plus vous serez capable de lui donner ce qu’elle souhaite, plus elle écoutera chacun de vos ordres et répondra donc aussi à tous vos désirs.
Faire passer son bonheur avant le votre
Pour créer du manque en dehors des séances, il faut bien évidemment que ces dernières soient mémorables pour votre soumise. Le plaisir est au cœur de toute relation BDSM.
Si la communication est bonne, vous savez ce qu’elle vient chercher et vous devez lui donner, même si elle n’a pas totalement répondu à l’ensemble de vos demandes et même si elle a été un peu vilaine.
Vous allez la punir, parfois un peu plus sévèrement, quelques fois même jusqu’à l’entendre pousser le mot de sécurité. Cependant, il faudra que lors de la séance elle ait joui, ou en tout cas qu’elle ait obtenu ce qu’elle était venue chercher. Sans ça, la soumise n’aura tout simplement plus envie de venir jouer avec vous…
Bien sûr, n’oubliez jamais de féliciter votre gentille petite chienne. « Tu es très belle », « C’est parfait, continu ! », « Tu m’excites terriblement… ». Les mots doux et les récompenses donnent toujours envie de s’améliorer et de repousser ses limites.
Approfondissez vos connaissance en consultant notre article sur la Maitresse BDSM.