Le BDSM, bien pratiqué, permet de toujours mieux découvrir son corps. Pour que l’expérience soit optimale et que le moment soit plaisant pour tout le monde, il est indispensable de correctement préparer sa séance.
Voici donc quelques explications, pour que tout se déroule de la meilleure façon possible.
1 - La réalisation du contrat BDSM
C’est ici que débute la préparation de la séance BDSM. Jouer à se faire peur ou à se faire mal, c’est excitant, mais tout doit toujours rester sous contrôle. Le BDSM fonctionne uniquement avec le consentement de tous les participants.
C’est pour cette raison qu’on rédige un contrat BDSM, qui va regrouper l’ensemble des pratiques voulues, acceptées ou interdites. Le maitre devra respecter le contrat au moment de la séance.
Les points clés du contrat sont :
- Une liste complète des actions qui seront entreprises lors de la séance. Ça évite les mauvaises surprises.
- Une liste des interdits et punitions correspondantes.
- Un Safe Word (mot de sécurité) sera également créé pour que le soumis puisse stopper l’expérience dès qu’il le souhaite, s’il a trop mal, qu’il est mal à l’aise ou tout simplement s’il n’a plus envie de continuer.
2 - La préparation pour le soumis
C’est généralement très rapide pour ceux qui se soumettent, à moins que le maitre ait réclamé des choses particulières.
Globalement, vous aurez juste besoin de porter les vêtements, le parfum, le masque, le maquillage choisis par le dominant. Parfois on vous demandera juste d’être totalement nu.
Certains maitres pointilleux et fétichistes peuvent vouloir une certaine préparation, comme avoir les cheveux propres, être totalement épilé ou au contraire pas épilé du tout.
Les ongles devront parfois être coupés très courts pour éviter d’endommager des tenues. À l’inverse, le maitre peut vous demander de venir avec des ongles bien longs pour le gratter à certains endroits…
La préparation du soumis se fait donc sous les injonctions du maitre tel que spécifiées dans le contrat.
3 - La préparation pour le maitre
C’est pour lui que le travail sera un peu plus long. Tout dépend évidemment du niveau et du type des séances.
Un dominateur soft n’aura pas besoin de grand-chose. D’autres plus extrêmes collectionnent les "accessoires de Plaisir" …
On va commencer par adapter l’ensemble de l’équipement en fonction du contrat BDSM. Il faudra des cordes ou des menottes si on souhaite attacher, peut-être une cagoule, un bâillon, si on souhaite priver le soumis de ses sens ou de sa parole.
Bien sûr, il y a aura quelques instruments de domination physique, comme un martinet ou un fouet, des pinces à téton, des bougies pour leur cire chaude, etc.
Enfin, on peut aussi préparer quelques sextoys, pour donner du plaisir à un soumis qui aura fait du bon travail.
Bref, la préparation du maitre dépend de tout ce qui a été négocié dans le contrat BDSM, mais également de son imagination.
Tout doit être parfaitement propre et on prévoit toujours du lubrifiant.
Enfin, on va pouvoir préparer la pièce et la décorer au maximum. On parle alors de « portail » et le jeu de rôle débute dès qu’on pose un pied à l’intérieur de la pièce.
La direction de la séance
Certains maitres vont travailler leur proie à l’instinct, d’autres auront planifier complètement l’ensemble des étapes de la séance. Cela dépend vraiment des préférences du dominant.
Il est tout de même intéressant d’avoir au moins prévu quelques étapes, pour ne pas avoir l’air trop amateur ou pour éviter de tâtonner.
Le maitre doit toujours donner l’impression qu’il maitrise totalement son sujet et qu’il sait ce qu’il souhaite faire de ses soumis. Il est le garant du bon déroulement de la séance.
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