Le Bondage

Qu’est-ce que le bondage ?
Pourquoi vous allez adorer ça ?
Comment pratiquer ?

Ce sont forcément des questions qu’on se pose lorsqu’on découvre les pratiques BDSM et qu’on est attiré par ce monde-là.
Cette sexualité subversive était autrefois destinée à quelques sphères privées, mais depuis plusieurs années, les cordes et les harnais trouvent leur place dans bon nombre de chambres à coucher. 

C’est quoi le bondage ? 

Le bondage est une des spécialités ou des pratiques du BDSM, c’est même la première lettre de cet acronyme. Au tout départ, le bondage était un supplice japonais qui était infligé aux prisonniers au XVe siècle. 

Dans le petit univers des jeux coquins, on s’est rendu compte que le fait d’attacher d’une certaine manière nos esclaves sexuels, pouvait avoir un effet euphorisant.
On s’en sert évidemment pour bloquer le soumis afin de permettre au maitre de le torturer tranquillement, sans être dérangé par ses mouvements. 

Le soumis profite aussi de la pression des cordes et du léger manque d’oxygène, qui vont provoquer une excitation et un sentiment confus que vont apprécier de nombreux masochistes. Les plus fétichistes des soumis peuvent jouir très facilement lorsqu’ils sont attachés, sans même que l’on ne touche à leurs organes génitaux. 

Le bondage est donc l’art d’attacher son partenaire avec des liens. On trouve globalement deux types de bondage : 

  • Le bondage occidental : Avec des rubans, des foulards, des harnais, des menottes et tout un tas d’accessoires.
  • Le bondage japonais (shibari) : Avec des cordes et des nœuds liés de manière très esthétique.

Pourquoi pratiquer le bondage ? 

Si vous êtes du genre à apprécier les jeux de domination et de soumission, alors vous allez forcément apprécier le bondage. Pour le dominant, c’est très excitant d’attacher son ou sa partenaire et de sentir qu’il est totalement à notre merci. 

Pour le soumis, il y a une crainte, mais aussi un très fort sentiment de lâcher-prise. Il ne sait pas exactement ce qui l’attend, il sait simplement qu’il ne pourra rien faire et qu’il devra subir. 

On raconte que les hommes riches ou de pouvoirs adorent être soumis et attachés. C’est plus une légende qu’une réalité. Dans les faits, on trouve des amateurs de bondage dans toutes les classes sociales, même s’il s’emblerait que les gens avec des niveaux d’études élevés soient plus attirés par cette pratique. 

Quoi qu’il en soit, il n’y a que des bonnes raisons de tester le bondage et il y a des niveaux pour tous. Attacher les mains de sa copine ou de son mec aux barreaux du lit, c’est déjà du bondage. C’est un excellent moyen pour booster sa vie sexuelle et retrouver un peu de passion lorsqu’on tourne en rond. 

Comment pratiquer le bondage ? 

La première chose à faire, c’est de s’assurer du consentement de la personne qui sera attachée. Pour le soumis, il faut absolument pratiquer avec une personne de confiance. On ne fait pas de bondage avec le premier inconnu rencontré sur internet. 

Si vous êtes en couple depuis assez longtemps pour bien vous connaitre, alors il n’y a pas problème. Pour un moment plus libéré et sans crainte d’aller trop loin, nous vous conseillons cela dit d’établir un contrat BDSM. C’est un document sur lequel noter tout ce que le maitre a envie de faire, tout ce qui sera autorisé et tout ce qui sera interdit. 

Vous mettrez également en place un mot de sécurité (safe word), pour savoir quand il faut s’arrêter. Vous le choisirez ensemble, ça peut être une couleur, un objet, un jour de la semaine, bref un mot que vous ne prononceriez pas habituellement pendant un rapport sexuel ou une séance de bondage. 

Lorsqu’on pratique le bondage et la soumission, on aime entendre le soumis nous supplier d’être plus gentil. On peut aimer entendre « non, tu me fais mal, arrête ! ». Dans une relation classique, on doit s’arrêter immédiatement. En BDSM, c’est au contraire un appel à continuer. 

En revanche, si le mot de sécurité est prononcé, le dominant stoppe immédiatement l’expérience. Il doit y avoir un rapport de confiance et donc un consentement absolu entre tous les partenaires. Le contrat et le safe word doivent être parfaitement respectés. 

Les accessoires : Les cordes, les liens et les nœuds… 

Comme expliqué plus haut, on peut pimenter sa vie sexuelle en ajoutant quelques accessoires, comme des menottes ou des rubans de satin. C’est simple et il n’y a pas de risque de blessure si on n’entrave que les bras ou les jambes. 

Si vous gagnez en expérience, que vous souhaitez utiliser des cordes, pour bloquer le soumis dans des positions particulières, alors il faut prendre plus de précautions. La première chose à faire est de se munir d’un très bon ciseau, voir même d’un sécateur… 

Ce n’est pas pour torturer le soumis, mais bien pour le libérer en urgence si nécessaire. S’il y a un lien trop serré, que ce soit au niveau du cou ou d’une artère, alors les conséquences peuvent être catastrophiques. Les accidents sont très rares, mais ils existent. 

Vous aurez évidemment besoin de cordes ou de foulards. Il y a également de nombreux accessoires pour pousser l’expérience toujours plus loin ou pour pratiquer le bondage sans être un professionnel des nœuds. Je pense notamment aux chaines et menottes, aux chevillières, aux harnais, aux combinaisons en latex avec anneaux de suspension, aux camisoles, aux muselières, etc. Les fabricants ne manquent pas d’originalité pour vous permettre de pratiquer le bondage facilement. 

Quelques conseils supplémentaires

Cherchez du matériel de bonne qualité pour éviter les brûlures. On préfère utiliser des cordes en lin épaisses plutôt que des cordes nylon ou des liens trop fins qui vont provoquer des marques. 

Vous trouverez forcément des tutos pour réaliser vos nœuds de la meilleures façons possibles, sans pour autant prendre de risque avec la santé physique du soumis. N’improvisez pas si vous ne savez pas faire, il y a des méthodes à respecter. Des cours sont même proposés dans des donjons BDSM pour maitriser l’art du nœud.  

Enfin, le maitre doit toujours rester à l’écoute de son soumis. On ne laisse jamais une personne attachée toute seule dans la pièce. 

Pour le reste, il n’y a plus qu’à s’amuser, avec des tortures plus ou moins douces et des jeux sexuels si vous en avez envie tous les deux. Attention, le plus gros risque du bondage, c’est de finir par devenir accro !   

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