Être un dominant, un dominateur, un dom, un maitre, c’est le fantasme de très nombreux êtres humains, aussi bien chez les hommes que chez les femmes.
Certains sont naturellement dominants et pratiquent un BDSM soft sans même s’en rendre compte.
D’autres ont accepté cette part d’eux-mêmes et se laisse tenter par des expériences BDSM bien plus complètes et intéressantes, lors de jeux de rôle sadomasochistes.
Mais en quoi consiste exactement la domination ?
La domination c’est quoi ?
Dans le dictionnaire, la domination est « l’action de dominer, d’exercer son autorité ». En BDSM, c’est exactement la même chose.
Le dominant (homme ou femme) est le maitre du jeu, c’est lui qui impose les règles, même si le soumis peut avoir son mot à dire avant le début de la séance.
Il va dicter sa loi à son soumis, le diriger, l’utiliser et le punir si nécessaire.
La domination ne fonctionne qu’en contrepartie d’une soumission totale du partenaire. En BDSM, le consentement est bien sûr primordial. Si le dominateur prend du plaisir à soumettre, le soumis est là lui aussi parce qu’il veut jouir.
Le contrôle sur le soumis est d’abord psychologique ou moral, puis très souvent il deviendra physique, avec notamment la pratique du bondage ou de quelques expériences SM.
Cela dit, la violence physique n’est pas toujours obligatoire, il y a bien d’autres façons de torturer un soumis.
Pourquoi pratiquer la domination BDSM ?
Le soumis aime s’abandonner et lâcher totalement prise. Il apprécie le fait de n’avoir quasiment plus aucune responsabilité.
Le dominateur quant à lui, prend du plaisir dans le pouvoir qu’il peut avoir sur son partenaire.
Même si un contrat est rédigé ou validé par les deux parties, c’est le dominant qui fixe les règles et mène le jeu lorsque la séance débute.
Il ira aussi loin que le soumis lui permettra. Il attache son soumis, le rabaisse, l’humilie, le frappe, le baise, l’utilise pour se satisfaire, le dominateur a un pouvoir total sur son partenaire de jeu et c’est ce qui le fait jouir.
Il va pouvoir laisser parler sa perversité et son sadisme, sur quelqu’un de totalement consentant et demandeur.
Bien sûr, on parle d’une perversité qui reste acceptable et d’un sadisme modéré. Le soumis garde toujours la main et peut stopper l’expérience à tout moment grâce à un mot de sécurité qu’il lui suffit de prononcer.
Domination BDSM : Une question de responsabilité
Le dominant possède un grand pouvoir sur son soumis. Lorsque ce dernier est attaché, alors le maitre est libre de tout faire, même le pire… Le dominateur a donc la responsabilité de son soumis et même s’il est là pour se faire plaisir, il doit toujours rester dans les limites imposées sur le contrat BDSM.
Ce contrat regroupe toutes les pratiques qui sont souhaitées, autorisées ou interdites. Le soumis peut se laisser aller totalement et s’abandonner dans le jeu de rôle, mais le dominateur doit garder le contrôle pour ne pas déraper.
Voilà pourquoi le BDSM doit toujours se pratiquer avec des gens dignes de confiance.
IMPORTANT : Un dominateur qui ne respecte pas le contrat, qui n’écoute pas le mot de sécurité et continue son expérience sans se soucier de son soumis, devient un agresseur sexuel, voir même un violeur.
Il faut donc toujours garder la tête froide et respecter les règles fondamentales du BDSM.
Donner de l’attrait au jeu
Le dominateur mène la danse et son rôle est donc de rendre la séance aussi intéressante et sympa que possible. Si le dominant manque de charisme, d’autorité ou d’imagination, ou si au contraire il va toujours un peu trop loin, alors la soirée peut vite devenir ennuyeuse ou peu excitante. Lorsque le soumis n’aime pas ce qu’on lui propose, alors le dominateur le sent aussi et son expérience est forcément moins bonne.
C’est toujours intéressant de mettre en place une mise en scène. Il y a plusieurs façons de dominer et une infinité de scénarios possibles.
Exemple : On peut décider que le dominateur est un directeur d’hôpital qui va former son infirmière, ou bien que la maitresse veuille dresser son petit chien pour en faire un mâle alpha…
Se soucier de la santé du soumis
Il y a plusieurs degrés de domination. Attacher les bras de sa copine au lit, lui dire quelques mots crus, c’est déjà de la domination.
C’est soft et il n’y a pas vraiment de risques.
En revanche, lorsqu’on commence à gagner en expérience, on peut utiliser des accessoires comme une cagoule, des pinces à tétons, des cordes, un écarteur d’anus ou autre.
Il y a alors toujours un risque de blessure. Le rôle du dominateur est évidemment de vérifier qu’il n’y a pas de problème particulier, que le soumis ne s’évanouit pas ou ne se blesse pas sans s’en rendre compte.
Le soumis reste toujours sous surveillance !
Quelques conseils pour la domination
- Apprenez à être clair et précis lorsque vous donnez vos ordres ou vos consignes.
- Trouvez un costume, une tenue, qui puisse vous mettre en valeur et imposer le respect. Il faut devenir quelqu’un d’autre, surtout lorsqu’on n’est pas vraiment un dominant dans la vie réelle.
- Ne cherchez pas être trop théâtral lorsque vous vous exprimez. Soyez plutôt posé et faites en sorte d’avoir l’air sûr de vous.
- Réfléchissez à vos séances bien avant, prenez des notes. Il faut proposer quelque chose de suffisamment imaginatif et rythmé. Il y a énormément de chose à tester, alors soyez créatif et étonnez votre soumis.
- Gardez le contrôle, toujours, à chaque instant. Vous aurez envie de faire d’autres séances, et pour ça, il faut que le soumis apprécie le moment et souhaite recommencer.
Devenir une Maitresse ou un Maitre ça s'apprend par l'expérience ou en fréquentant d'autres dominants. On dit souvent que pour "être un bon Dominant, il faut avoir été bien dominé".
Des accessoires indispensables à la domination ?
On reconnait un bon ouvrier à la qualité de ses outils…
C’est la même chose avec le dominant. Le simple fait de déballer de nombreux accessoires fera vibrer le cœur de votre soumis ou faciliterons le dressage de votre soumise.
Il aura peur de certains objets, envie d’autres et vous pourrez le surprendre plus facilement avec un bon équipement.
- Des godes, des plugs seront souvent indispensables.
- On pourra prévoir un harnais et quelques cordes pour un bondage de qualité. Un bandeau pour masquer les yeux et affuter la sensibilité du soumis est toujours très utile.
- Une laisse et un collier pour l’emmener partout où l’on souhaite et bien sûr un paddle ou un fouet pour le punir lorsqu’il se comporte mal… Vous en aurez forcément besoin…
En réalité, dans le fond, en BDSM, un bon dominant est un dominé…
Il est le garant du bien-être, de l’excitation et du plaisir de son soumis.
On prend du plaisir dans le pouvoir que l’autre nous laisse, mais finalement on ne fait que répondre à ses désirs, dans les limites qu’il aura décidé d’accepter.
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